Des décors éco-conçus avec la Luciole

  • Réemploi et ressources

La Luciole, bureau d’études adossé à un atelier, milite pour diminuer l’empreinte carbone des décors de spectacle. Ce collectif engagé qui rassemble 6 professionnel·les (scénographes, constructeurs ou constructrices de décors de spectacle) est aujourd’hui en lice pour le concours Jeunes Talents de Loire-Atlantique. Présentation avec Carine Cailleau, co-fondatrice de l’association qui a suivi l’incubateur des Ecossolies.

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Les Ecossolies

La luciole -équipe

Bousculer le monde du spectacle

Chaque année, 6 millions de m2 de moquettes de scénographie finissent à la poubelle. Derrière ce chiffre, il y a tout un monde à faire bouger et de nouvelles pratiques à inventer. Même si les professionnel·les s’interrogent de plus en plus sur la fin de vie des décors, ils manquent souvent de moyens et de ressources pour changer leurs façons de faire.

Sur le territoire et au national, plusieurs structures s’emparent du sujet. La Ressourcerie Culturelle travaille sur le déploiement d’une filière de la scénographie éco-responsable en Loire-Atlantique, l’Augures Lab développe une écothèque pour diffuser des solutions (matériaux, projets, techniques). La Luciole s’insère dans cette dynamique pour replacer la question écologique dans l’atelier.

Penser réemploi dès la conception

Pour réduire l’empreinte carbone des décors, on travaille en appliquant le principe « Zéro Chute », on évite le polyester et la résine, mais surtout on pense l’objet pour qu’il ait plusieurs vies. C’est là toute la différence entre le réemploi et la récup’. Pour que la matière puisse être réemployée facilement, il faut y penser dès la conception. C’est ce qui est innovant et c’est ce qui prend du temps. Aujourd’hui, nous visons un taux minimum de 50% de réemploi par décor.

Faire rayonner La Luciole

Voter pour La Luciole, c’est mettre en lumière une dynamique collective et des solutions concrètes pour décarboner la culture. C’est important de montrer qu’il existe des alternatives dans un secteur qui n’a pas encore pris la mesure de l’impact de ses activités.

Prochaines étapes pour nous : convaincre de nouveaux client·es et trouver un lieu dans le Pays de Retz pour développer notre atelier. Le collectif est aujourd’hui hébergé dans les locaux de l’atelier Blam à Couëron mais souhaiterait trouver une solution pérenne.

Votez pour la Luciole jusqu’au 9 mars : https://offres.ouest-france.fr/votez-pour-les-jeunes-talents-de-2025-copy-hxsxuyw9wv/0/jWRXL/

Ressources pour mieux comprendre l’impact carbone de la Culture