Edito « L’ESS, au cœur de la transformation de la société »
À l'occasion de la parution du rapport d'activités 2021-2022 des Ecossolies, Soizic Gueguen et Geoffroy Verdier, co-présidents des Ecossolies, abordent la nouvelle feuille de route ESS métropolitaine. Regard croisé sur ce nouveau plan d'actions, plus ambitieux et plus complet.
Sans l’ESS, difficile d’assurer les transitions écologiques, sociales et économiques que la société attend.
QUEL CAP FIXE CETTE FEUILLE DE ROUTE ?
Geoffroy Verdier : Premièrement, l’objectif c’est de permettre aux politiques publiques de s’appuyer sur le savoir-faire des acteurs de l’ESS. Deuxièmement, c’est de permettre
à ces acteurs, qu’ils soient historiques ou émergeants, de continuer à se développer sur le
territoire.
Soizic Gueguen : Cette feuille de route est plus ambitieuse car nous allons travailler sur des nouvelles filières comme la santé, l’énergie ou le numérique. La méthode change également car nous avons identifié des leviers, c’est-à-dire des outils structurants à mettre en place comme par exemple le foncier, la communication, l’emploi, les achats responsables. Autre
objectif : sortir de Nantes, rencontrer, s’inspirer et coopérer avec nos voisins !
COMMENT CETTE FEUILLE DE ROUTE VA-T-ELLE NOURRIR LE PLAN D’ACTION DES ECOSSOLIES ?
G.V: Le plan d’action des Ecossolies c’est la feuille de route. Nous allons continuer à initier de nouveaux projets de coopération et développer des services pour répondre aux enjeux : labo mobilité inclusive, le parcours d’accélération ou encore la nouvelle version du Solilab, nous sommes déjà au travail !
S.G : Notre rôle c’est toujours de faire bouger les politiques publiques. Ce travail de co-construction a été très important car cela nous a permis de faire remonter des enjeux et des besoins auprès des services de la Métropole. Nous tenons d’ailleurs à saluer la qualité des échanges et l’implication de tous les acteurs autour de la table, agents, élus et structure de
l’ESS.
QUEL EST LE RÔLE DE L’ESS DANS LES TRANSITIONS À VENIR ?
G.V : L’ESS n’est plus un secteur marginal qui évolue en autarcie. Aujourd’hui, les valeurs que nous portons, coopération, solidarité, gouvernance partagée, impact environnemental, irriguent l’ensemble des politiques publiques.
S.G : On ne peut pas monter un projet environnemental et solidaire sans réfléchir à sa gouvernance et au collectif ! Sans l’ESS, difficile d’assurer les transitions écologiques, sociales et économiques que la société attend.