La Luciole : décarboner la culture
- Art, artisanat, culture, loisirs
La culture peut-elle tout se permettre ? C’est la question que s’est posée Carine Cailleau, peintre en décor, à l’origine du projet La Luciole qui rejoint l’incubateur des Ecossolies pour travailler à l’écoconception de décors événementiels.
Art et impact environnemental
« Parfois on peut passer des mois et des milliers d’euros à créer des œuvres gigantesques et éphémères. La question environnementale est rarement adressée et la création artistique justifie beaucoup d’excès » explique Carine.
La Luciole propose de replacer cette question au cœur de la démarche artistique en créant un bureau d’éco-conception associé à un atelier. Les professionnel·les seront ainsi accompagné·es pour réduire l’impact environnemental de leur production en privilégiant le réemploi et les matériaux bio-sourcés.
En fonction du lieu d’implantation, La Luciole pourrait envisager d’accueillir des résidences artistiques et de produire des spectacles pour donner à voir l’écologie comme une ressource créative et pas seulement une contrainte.
Une dynamique locale inspirante
« C’est un secteur où il y a moins de contraintes réglementaires qu’ailleurs. Les professionnel·les doivent agir par conscience plutôt que par contraintes mais si on leur donne les moyens et les ressources beaucoup seront prêt·es à revoir leurs pratique » note Carine.
Dans la région, de nombreux acteurs engagés travaillent déjà sur ces sujets comme le réseau REEVE, le réseau RESSAC et la ressourcerie culturelle de Montaigu, l’atelier Moins mais Mieux. De belles coopérations à construire avec l’incubateur des Ecossolies.
Autres sujet à travailler : le modèle économique et la recherche de foncier au pays de Retz.
En bref
- Un bureau d’écoconception
- Un atelier d’écoconstruction
- Des résidences artistiques pour suivre la fabrication de décor de A à Z